Il y a encore dix ans, il suffisait d’un poste “animateur polyvalent juillet-août”, d’un logement sommaire et d’un salaire de base pour remplir une équipe d’animation en quelques jours.
Mais ça, c’était avant.
En 2025, les choses ont radicalement changé. Les saisonniers ne sont plus prêts à tout accepter pour “un job d’été au soleil”. Le rapport de force a basculé. Ce sont eux qui choisissent. Et ils le font vite, sans détour, et souvent ailleurs.
Les annonces ne font plus rêver
“Les annonces sont écrites comme si on recrutait un pompiste. Aucune vibe, aucune promesse.”
Les jeunes cherchent aujourd’hui plus qu’un simple job : ils veulent une expérience, une ambiance, un cadre. Les offres génériques, impersonnelles, déconnectées du terrain ne suscitent plus aucun intérêt. Une phrase comme “poste d’animateur logé-nourri” ne suffit plus.
Ils veulent savoir avec qui ils vont bosser, quelle est l’ambiance de l’équipe, ce qu’ils vont apprendre, ce qui rendra leur été unique.
Le logement, ce détail qui fait tout
“Quand je lui ai dit que je galérais à trouver un logement, il avait l’air étonné.”
En 2025, le logement est devenu un critère éliminatoire. Peu importe la mission : si l’hébergement n’est pas prévu, accessible et clair, les bons profils ne postulent même pas.
Et non, ce n’est pas “de la flemme”, c’est du réalisme. À 19 ans, on ne traverse pas la France pour dormir dans une tente ou chercher un Airbnb à 800€/mois.
La nouvelle génération ne veut pas juste bosser… elle veut vibrer
“C’est pas la paie qui me gêne, c’est les horaires, l’ambiance, le respect.”
Aujourd’hui, l’animation attire surtout ceux qui cherchent du sens, de la relation, une aventure humaine. Les candidats attendent de la reconnaissance, un vrai cadre, une communication claire. Le fameux “esprit colo” ne se décrète pas dans une annonce : il se vit, il se partage, il se transmet.
Et les recruteurs ? Ils peinent à suivre
“On n’est pas des experts en recrutement… peut-être qu’il faudrait déléguer cette partie.”
Le fossé se creuse : d’un côté, des directions débordées, à court de temps, qui postent des annonces en urgence. De l’autre, des saisonniers exigeants, qui attendent une approche humaine, claire, rassurante.
Le vrai problème n’est pas un manque de candidats par CV, mais un manque de connexion entre les attentes des uns et les pratiques des autres.
Il est temps de parler le langage des saisonniers
C’est là que des structures comme Recense’Anim entrent en jeu. On parle avec des animateurs tous les jours. On sait ce qu’ils fuient, ce qu’ils recherchent, ce qui les motive.
Le service Outsourcing permet aux campings de garder la main sur le recrutement, tout en déléguant la partie la plus chronophage : identifier les bons profils, comprendre leurs attentes, filtrer, accompagner.
Et ça change tout. Un recruteur qui comprend ses candidats, c’est un été qui commence bien.
En 2025, l’animation n’est plus un bouche-trou. C’est un projet !
Si vous continuez à recruter comme en 2010, vous risquez de passer à côté des meilleurs profils. Ceux qui font la différence entre une équipe qui tient la route… et une saison qui vire au cauchemar. Finies les saisons prises “par défaut” parce qu’on n’a rien trouvé d’autre. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes voient l’animation comme un vrai levier de développement personnel et pro.
C’est un job qui forge le caractère, développe des compétences clés (leadership, communication, créativité, gestion de groupe…), et qui peut servir de tremplin vers des carrières durables, dans le tourisme, l’événementiel, le social ou l’enseignement.
Certains préparent leur saison des mois à l’avance. Ils choisissent leur destination, le style d’animation, l’équipe avec qui ils vont bosser. Ils comparent les offres, lisent entre les lignes, cherchent une expérience de vie, pas juste un job alimentaire.
Ce sont ces profils engagés, matures, motivés… que vous devez viser.
Mais pour les attirer, il faut que votre offre soit à la hauteur :
- claire dans les conditions,
- transparente dans l’ambiance,
- respectueuse dans le management,
- humaine dans la relation.
👉 Et si ce n’est pas votre cœur de métier (et que vous n’avez pas 15h à y consacrer), faites appel à ceux qui vivent ça au quotidien.